Spider Tales 10: Plantes versus araignées, partie II: l'épreuve de l'expérimentation

 Ce billet est la seconde partie d'un article en deux volets. Retrouvez la partie I ici.

 Homer: "Ben voilà, plus un ours en vue. La patrouille anti-ours agit comme un charme.
Lisa: C'est un raisonnement fallacieux, Papa.
Homer: Merci, mon chou.
Lisa: En suivant ta logique, je pourrais prétendre que ce caillou éloigne les tigres.
Homer: Hein? Comment ça marche?
Lisa: Ca ne marche pas. C'est juste un vulgaire caillou!
Homer: Ah?
Lisa: Mais tu ne vois pas de tigres dans le coin, pas vrai?
Homer: Lisa, je veux t'acheter ton caillou."
Les Simpson, 1996

"Les marrons d'Inde, c'est super efficace! Ça peut paraître bizarre, mais depuis que j'en ai mis sur le rebord de mes fenêtres, je n'ai plus vu une seule araignée!"

 

1. Les pièges de l'absence apparente.

"J'ai essayé ça, et ça marche; je n'ai pas vu d'araignées chez moi depuis". C'est généralement le raisonnement qui amène à penser qu'un répulsif est efficace, et c'est sur ces expériences anecdotiques que les croyances autour des plantes qui repousseraient les araignées semblent basées. Le problème, c'est que ne pas voir d'araignées ne prouve pas l'efficacité du produit.

Le raisonnement est le même qu'avec l'exemple du caillou magique cité plus haut: les deux affirmations reposent sur l'absence de preuves les réfutant, et non sur des éléments tangibles pour les soutenir.
La seule différence entre le cas du caillou qui éloigne les tigres et celui des plantes qui éloignent les araignées, c'est finalement que le premier est caricatural, avec une hypothèse initiale absurde et une explication alternative évidente, alors que le second nous paraît a priori moins tiré par les cheveux (mais l'est-il réellement?).

Pour rendre l'analogie plus pertinente, je pourrais aller me promener, caillou en poche, sur le territoire d'un tigre. Pourtant, si j'en ressortais sans l'avoir rencontré, cela ne prouverait toujours rien: peut-être que nos routes ne se sont pas croisées (après tout, les tigres ont des territoires gigantesques, aussi grand que Paris intra-muros pour un seul mâle!), peut-être était-il occupé ailleurs, ou peut-être ne l'ai-je simplement pas vu alors qu'il était très près de moi.

L'ennui, c'est que pour les araignées aussi, il existe plein d'hypothèses alternatives qui peuvent expliquer leur disparition de chez vous après l'utilisation d'un "répulsif", par exemple:

  • Le moment où vous avez mis le répulsif coïncide avec la fin de la période de reproduction des araignées que vous voyiez, du coup elles ne traversent plus votre habitation.
  • En même temps que vous avez mis le répulsif, vous avez changé d'autres choses chez vous, qui ont rendu votre habitation moins hospitalière pour les araignées.
  • Vous avez éliminé, par l'action du répulsif ou d'autre chose, la présence d'insectes qui servaient de nourriture aux araignées et les incitaient à s'installer.
  • Cette année, les populations de(s) l'espèce(s) que vous aviez l'habitude de voir sont peu nombreuses, ou au contraire étaient exceptionnellement nombreuses les années précédentes (les populations d'araignées fluctuent localement d'une année sur l'autre).
  • Un évènement ponctuel, comme des travaux, l'inondation d'une cave, chez vous ou dans le voisinage, ou la destruction d'un habitat naturel à proximité, a causé un déplacement massif des araignées qui y vivaient, mais le phénomène est maintenant stabilisé.
  • Un voisin, ou la commune, s'est récemment mis à épandre un produit qui les a décimées.
  • Un habitat, chez vous ou autour, qu'elles appréciaient (cave, grange, grenier, haie) a été détruit ou modifié et ne leur convient plus.  
  • Vous vous êtes installés récemment dans une habitation restée longuement inoccupée, où les araignées étaient nombreuses, mais elles se font progressivement plus rares dans les pièces à vivre à cause des dérangements liés à votre présence.
  • Vous avez utilisé une des substances nocives évoquées en 2. de la partie précédente de cet article.
  • Vous continuez à voir des araignées, mais les biais cognitifs vous font considérer ces observations comme des exceptions, et vous trouvez que vous en voyez quand même moins.
  • Vous avez rajouté plusieurs meubles ou autres gros objets qui permettent aux araignées de rester à couvert, donc vous les voyez moins, mais elles sont toujours là.
  • Une autre raison, moins facile à cerner.

Zoropsis spinimana est une araignée dont les populations peuvent fluctuer fortement d'une année à l'autre
 
Bref, ce n'est pas parce qu'une plante qui repousse les araignées semble plus vraisemblable qu'un caillou qui éloigne les tigres, que les conclusions sur leur apparente absence sont moins erronées. 

Pour que cette absence devienne significative, il faudrait une étude incluant des dizaines d'essais indépendants de la même plante, dans des habitations aux caractéristiques similaires mais situées dans des zones géographiques différentes (pour compenser les fluctuations locales de populations). Il faudrait également, dans chaque zone géographique étudiée, des maisons-témoins sans répulsifs, pour comparer le nombre d'araignées trouvées dans celles-ci avec ceux des maisons traitées au répulsif.

Le problème d'une telle expérimentation, c'est qu'elle demanderait énormément de moyens et beaucoup de temps, pour un résultat qui, s'il est positif, ne changera pas la face du monde, et s'il est négatif, sera en adéquation avec ce que l'on pouvait déjà conclure des observations sur le terrain.

En revanche, tenter de réfuter l'hypothèse est possible, et même beaucoup plus facile: si je présente mon "caillou magique" à un tigre et que celui-ci ne fuit pas, c'est qu'il ne fonctionne pas.

Pour prouver que le caillou éloigne les tigres, il nous faut... Un tigre. 

Pour les araignées, c'est encore plus simple: on en croise quand même plus souvent que des tigres dans nos régions!

2. L'épreuve de l'expérimentation.

Ce qui est pratique quand on a le privilège d'habiter à la campagne (dédicace à ceux qui supposent systématiquement que toute personne qui met en doute leurs croyances est forcément un citadin qui ne connait la nature qu'à travers des bouquins), c'est qu'il est facile de se procurer la plupart des plantes supposées repousser les araignées. Trouver une araignée est également aisé. Cependant, choisir le sujet idéal pour ce genre d'expérience est un peu moins évident; en effet, il doit répondre à un certain nombre de critères:

  • Il doit s'agir d'une araignée tisseuse de toile. Toutes ne tissent pas forcément une toile, et les espèces errantes (comme Pisaura mirabilis, par exemple) ne feraient pas l'affaire: elles changent constamment d'emplacement, ce qui fausserait totalement les résultats de l'expérience. Il nous faut donc une araignée à toile, sédentaire, qui ne déménage que si elle est dérangée.
  • Il ne doit pas s'agir d'une araignée qui refait sa toile tous les jours. Certaines tisseuses de toiles, comme l'épeire diadème (Araneus diadematus), détruisent et refont régulièrement leur toile. Ce faisant, il est fréquent qu'elles se déplacent un peu. De plus, il serait difficile de placer la plante sur une toile régulièrement détruite par l'animal. Une espèce qui conserve sa toile, n'en bouge jamais et ne la détruit normalement pas, est donc nettement plus indiquée.
  • Il doit s'agir d'un individu juvénile, pour deux raisons: d'abord, le comportement d'un individu adulte pourrait être modifié par l'arrivée de la période de reproduction, faussant les résultats de l'expérience. Ensuite, avec un juvénile, on sait que la captivité temporaire requise par l'expérimentation n'aura pas d'impact sur ses chances de se reproduire, puisqu'il en est encore incapable.
  • Il doit s'agir d'une araignée "d'intérieur". Là encore, la raison est double: d'abord, les conditions de nos maisons leur conviennent et correspondent à ce qu'elles recherchent; il sera donc plus facile de garantir son bien-être tout au long de l'expérience. Ensuite, ce sont les araignées de cette catégorie que l'on cherche généralement à éloigner avec des répulsifs; c'est donc sur elles qu'il est le plus pertinent de les tester.

Parmi les araignées qui répondent à tous ces critères, et qui constituent donc des candidates parfaites, on trouve les tégénaires (genres Tegenaria et Eratigena). En plus, elles ont l'avantage d'être très communes, et d'être précisément la "bête noire" de beaucoup de phobiques, celle que les divers stratagèmes et dispositifs anti-araignées visent le plus souvent à éloigner.

Une jeune tégénaire noire (Eratigena gr. atrica), le sujet idéal pour notre expérience


Dispositif expérimental:

L'idée de cette expérimentation est d'offrir à l'araignée un maximum de possibilités de déménager, voire de partir complètement si elle en éprouve le besoin, tout en lui fournissant des conditions de vie aussi proches que possible de l'idéal, afin de s'assurer le plus possible que, si elle déménage, c'est à cause de la plante qu'on lui présente, et non d'un cadre de vie qui ne lui convient pas.
Le tout, bien entendu, dans un environnement aussi contrôlé que possible, afin de minimiser les paramètres extérieurs (prédateurs, maladies, températures excessives) qui pourraient influencer le résultat de l'expérience.

Pour ce faire, la jeune tégénaire (longue d'environ 5 mm sans les pattes au moment de sa capture) a été placée dans un bac, sans couvercle, de 32 x 22 x 28 cm, considérablement plus grand que nécessaire pour une araignée aussi petite (trois mois plus tard, elle est deux fois plus grande qu'au début de l'expérience, et sa toile ne couvre pourtant que la moitié de la surface du fond du bac; un tiers de celle-ci ne porte même aucune trace de son passage). Le fond du bac est couvert d'une couche de terreau propre et sec, sur lequel de nombreuses cachettes de nature diverse (feuilles mortes, cailloux empilés, tubes de papier toilette) ont été disposées. Le nombre et la disposition des cachettes a été pensé de manière à donner à l'araignée un maximum de choix, y compris celui de déménager le plus loin possible d'une cachette donnée (elles ont donc été placées aux quatre coins du bac, ainsi que sur les côtés). Des feuilles mortes, issues d'une plante d'intérieur (Stromanthe sanguinea) qui n'a pas la réputation d'être un répulsif, fournissent des points d'ancrage pour la toile, et des cachettes supplémentaires en cas de besoin.

Aspect du bac au début de l'expérience. Par la suite, des feuilles mortes ont été ajoutées au milieu du bac.

Protocole: 

Après sa capture et son installation dans le bac, l'araignée a disposé de plusieurs semaines pour s'établir, se choisir une cachette définitive, puis construire et enrichir sa toile. Durant cette période, et tout au long de l'expérience, elle a été nourrie, bien plus abondamment que nécessaire, afin de lui permettre d'identifier son nouvel habitat comme un lieu riche en nourriture et idéal pour s'installer durablement. Les dérangements ont également été minimisés (restreints à un ajout de cachettes et à des pulvérisations d'eau sur la toile lors des jours les plus chauds), pour éviter que ceux-ci ne déclenchent un déménagement.

Dès le début, la tégénaire a élu domicile entre les cachettes n°2 et 3, puis a confectionné sa retraite dans le rouleau de carton (n°2)


L'exposition à des plantes supposément répulsives n'a été commencée qu'une fois la toile élaborée et bien étoffée, indiquant que l'araignée s'est installée définitivement et n'affiche plus d'intention de déménager.
Chaque test de plante était précédé par un nourrissage un ou deux jours avant, afin d'éviter le risque (faible, mais quand même) de résultat faussé par un déménagement dû à la faim.
L'exposition de l'araignée à la plante a été faite à chaque fois par le dépôt d'un échantillon de celle-ci (fraîche ou séchée) sur la toile, à proximité de la retraite de l'animal. L'échantillon de plante a été laissé en place au moins 24 heures, temps au bout duquel le résultat (déménagement ou non) était observé et enregistré. Un minimum de 24 heures entre deux tests de plantes a été respecté, afin de minimiser les dérangements (mettre et enlever les plantes sur la toile provoque des vibrations de celle-ci) et de laisser l'odeur de chaque plante se dissiper avant d'en tester une nouvelle.

Substances testées:

Le choix des plantes testées était basé sur celles préconisées par différents sites internet (sources dans la première partie). Lorsqu'une partie spécifique de la plante était recommandée par les sites (marrons du marronnier d'Inde, branches du châtaigner, par exemple), c'est celle-ci qui a été testée.
En raison du risque de toxicité des huiles essentielles évoqué dans la partie I, celles-ci ont été évitées; quand c'est l'utilisation de l'une d'elles qui était préconisée par les sites, c'est la plante fraîche, froissée pour en dégager l'odeur, qui a été utilisée à la place (les rumeurs prétendant que c'est l'odeur de la plante qui les éloigne, tout effet répulsif, s'il existe, devrait ainsi rester observable). 

La menthe poivrée (Mentha x piperita) étant une plante hybride qui n'existe pas dans la nature, c'est l'un de ses parents, la menthe aquatique (Mentha aquatica), qui a été utilisée à la place. Toutes deux contiennent d'importantes concentrations de menthofurane, un composé qui repousse certains insectes

En raison de sa toxicité pour les arthropodes (voir première partie), et parce qu'il s'agit d'une plante d'origine australienne difficile à trouver en Europe, même en culture, le tea tree (Melaleuca alternifolia) n'a pas été testé et ne le sera pas. Il en est de même pour deux insecticides préconisés comme des "répulsifs" (qui ne repoussent pas, ils tuent) par certains sites: le tabac et la "terre de diatomée".

Résultats:

Pour le moment, un total de sept plantes prétendument répulsives ont été testées. Dans le futur, la liste sera allongée jusqu'aux 16 plantes et substances préconisées (le tabac, la diatomite et le tea tree exclus car insecticides) par au moins un des sites consultés.

Témoin: Stromanthe sanguinea: Non recommandée par les sites, n'a pas la réputation de repousser les araignées. Ces feuilles ont été placées pour fournir des cachettes supplémentaires et des points d'ancrage pour la toile. Partie testée: feuilles sèches. Aucune réaction particulière observée. L'araignée a progressivement intégré ces feuilles à la toile au fil du temps.

Témoin: Piment fort (Capsicum chinense): Non recommandée par les sites, n'a pas la réputation de repousser les araignées. Partie testée: feuille fraîche. Aucune réaction particulière observée.

La noix de coco (Cocos nucifera): Recommandée par deux sites sur cinq. Partie préconisée: beurre. Partie testée: beurre sur papier imprégné. Aucun déménagement observé, ni de réaction particulière de la part de l'araignée. 

Le cèdre (Cedrus libani): Recommandé par un site sur cinq. Partie conseillée: bois, copeaux. Parties testées: bois, cône. Aucun déménagement observé. L'araignée s'est même placée sous le cône pendant un temps.

Menthe aquatique (Mentha aquatica): Utilisée à la place de la menthe poivrée, recommandée par trois sites sur cinq. Partie préconisée: huile essentielle. Partie utilisée: tige feuillue fraîche, froissée. Aucun déménagement observé. L'araignée, en chasse, se tenait à moins de deux centimètres de l'échantillon de plante. 

Châtaigner (Castanea sativa): Recommandé par quatre sites sur cinq. Partie conseillée: branches. Partie testée: branchette avec feuilles, fraîche. Aucun déménagement observé. L'araignée a même intégré la branche à sa toile; celle-ci a donc ensuite été laissée de manière permanente. 

Les "poids lourds": ces plantes sont préconisées par tous les sites consultés comme d'excellents répulsifs contre les araignées, et pourtant:

Marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum): Recommandé par cinq sites sur cinq. Partie conseillée: marrons frais ou extrait végétal. Parties utilisées: marron frais, bogue, feuille. Aucun déménagement observé, ni de réaction particulière. L'araignée a saisi une proie à proximité du marron. 

Lavande vraie (Lavandula angustifolia): Recommandée par cinq sites sur cinq. Partie conseillée: huile essentielle. Partie utilisée: tiges fleuries, fraîches et froissées. Aucun déménagement observé, ni modification du comportement. L'araignée a saisi et mangé une proie qui se trouvait en contact avec la fleur.

Ni le châtaigner, qu'elle a incorporé à sa toile, ni le parfum puissant et poivré de la menthe aquatique fraîche, n'ont perturbé le comportement de notre tégénaire (les feuilles brunes sont celles du Stromanthe sanguinea, qui servent de support pour la toile)

Aucune des plantes testées n'a suscité la moindre réaction inhabituelle chez la tégénaire. Même le marronnier et la lavande vraie, pourtant plébiscitées par tous les sites consultés et souvent présentées sur les réseaux et dans les conversations comme des solutions "miracle" utilisées depuis des générations, n'ont montré absolument aucun effet répulsif. 

Évidemment, cette seule expérience, sur une seule araignée, ne suffit pas à tirer des conclusions définitives. Pour cela, il faudrait répéter l'expérience un grand nombre de fois, avec de nombreuses araignées différentes, et comparer les résultats avant de formuler une conclusion définitive. 

Néanmoins, cette expérimentation vient confirmer les observations sur le terrain, relatées dans la partie précédente, qui mettaient déjà sérieusement à mal la vraisemblance des croyances populaires sur les plantes répulsives, en démontrant que dans la nature, ces plantes ne sont pas plus évitées que les autres par les araignées.

Toile d'araignée (Tetragnatha sp.) sur menthe aquatique (Mentha aquatica)

Comme les pontes sous la peau, les morsures indolores pendant la nuit ou les araignées avalées en dormant, les plantes anti-araignées semblent donc faire partie de la longue liste de croyances fausses qui circulent au sujet de ces animaux.

A moins de les empoisonner avec des insecticides, il ne semble donc malheureusement exister aucun moyen naturel vraiment efficace pour maintenir les araignées loin de chez vous. La meilleure solution reste donc d'essayer de faire la paix avec ces commensales, qui sont là parce qu'elle font partie de l'écosystème que nous avons créé avec nos constructions, où elles nous côtoient avec discrétion et généralement sans conflit. 

Si vraiment l'idée de vivre avec des araignées vous insupporte, la seule solution qui n'inclut pas l'usage de substances toxiques reste de rendre votre maison aussi peu accueillante que possible, en minimisant le nombre de recoins, de meubles, de plantes d'intérieur et de tous types de supports qui pourraient leur permettre de se cacher. Mais bon, pas sûr que vous ayez vraiment envie de vivre dans un cadre aussi vide et aseptisé...




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Sauf indication contraire, je suis l'auteur des images illustrant ce blog, qui ne sont pas libres de droit.

Commentaires

  1. Une approche "en méthode quasi expérimentale"!!! Bravo pour ton ingénieux dispositif Benji! Cette publication apporte un niveau de preuve supplémentaire de la nécessité de renforcer la recherche fondamentale pour arrêter de détruire les équilibres écologiques par méconnaissance ou pire, par appât du gain en abusant de la crédulité d'autrui...

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  2. Merci pour cet article de bon sens. J'ai lu plusieurs de vos articles, excellents ! Merci pour ces mal aimés si souvent harcelés et détestés, en espérant que ces genres d'articles réhabilitent un peu leur réputation, même si, finalement, les gens préfèrent largement lire les articles qui font peur...
    J'ai réalisé un site qui tente aussi de les réhabiliter, si jamais ça vous intéresse : http://especes-nuisibles-invasives.com/mal-aimes/araignees/

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  3. J'arrive à la même conclusion !! https://araigneesdewaterloo.wordpress.com/2012/07/06/tordre-le-cou-aux-croyances-populaires/

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    1. J'avais lu ton article, il a largement contribué à m'inspirer l'idée de traiter ce sujet! Très beau billet!

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